Massifs.
Commencez à semer directement en terre le souci, la nigelle, le coquelicot et le pavot de Californie. Bouturez les chrysanthèmes d’automne. Apportez de l’engrais aux rosiers.
Au potager.
On peut commencer à préparer les semis pour les légumes comme les carottes, la laitue ou encore le navet. Le potager n’est pas à l’abri des gelées, ni des températures nocturnes qui sont encore bien trop fraîches pour le développement des semis. C’est pourquoi « il faut les préparer en pot, à la maison ou sous serre, pour ensuite les mettre en terre plus tard », explique une responsable de jardinerie. En revanche, pour les tomates et les courgettes, « c’est encore un petit peu tôt ».
Afin de réussir ses semis en pot, elle conseille d’utiliser des pastilles de tourbes. Ce produit, à base de fibres végétales compressées, permet de conserver un environnement humide autour de la graine pendant ses premiers stades de développement (la germination et l’apparition des premières feuilles). « Ensuite, il faut attendre que les températures nocturnes soient supérieures à dix degrés pour les mettre en terre », ajoute la spécialiste.
Divisez la menthe et la ciboulette. Semez à chaud la tomate, la courgette et l’aubergine et plantez de nouveaux fraisiers. Les petits pois, les fèves, les épinards, la betterave et la mâche peuvent être, quant à eux, semés en pleine terre dès maintenant. L’utilisation d’un paillis est alors conseillée pour protéger les graines des basses températures. « Il permet de maintenir une température plus élevée au sol et évite aussi le développement des mauvaises herbes et garde les salades et les poireaux d’été propres lorsqu’on les arrose « .
Semis de tomates. En salade, en sauce, au four ou farcies…, les recettes à base de tomate sont nombreuses. Mais avant de pouvoir les déguster, il faut les planter ! Et ça tombe bien. Mars est le mois idéal pour commencer à préparer ses semis. La bonne période est entre le 1 et le 15 mars. Il est risqué de les semer plus tôt. Le plant est encore jeune. Si on le sort d’un endroit chauffé et qu’on le met dehors, où la température du sol est à moins de dix degrés, le plant risque de mal se développer au printemps et en été. Il mettra du temps à évoluer.
Pour réussir ses semis de tomates, il faut les réaliser en intérieur puis les repiquer en extérieur un peu plus tard. La température du sol doit être alors à dix degrés au minimum. Cette pratique est assez simple, même pour les débutants. Prenez un bac à semis. Commencez par recouvrir le fond d
e gravier ou de billes d’argiles (deux centimètres d’épaisseur environ) pour faciliter le drainage. Cette étape n’est pas obligatoire mais elle permet d’éviter le pourrissement des racines. Remplissez ensuite le bac de terreau spécial semis que vous allez humidifier. Disposez les graines de tomates dessus : espacez-les de quatre ou cinq centimètres. Puis recouvrez-les d’un demi-centimètre de terreau. Humidifiez à nouveau. Les semis doivent être placés dans une pièce lumineuse mais ne doivent pas être exposés directement au soleil. Il faut les arroser régulièrement, mais sans excès. Quand les plantes auront atteint trois, voire quatre centimètres de hauteur, vous pourrez les repiquer en godet. Pour cela, remplissez à moitié de terreau le pot qui accueillera la plante et faites un trou au milieu, à l’aide d’un crayon ou de votre index . Retirez délicatement les plants du bac à semis et plantez-les individuellement dans les godets. Il ne reste plus qu’à recouvrir les racines de terreau jusqu’au collet pour que les plants puissent se tenir droits. Le repiquage terminé, les plants doivent être exposés au soleil. Il est recommandé d’utilise un engrais organique pour nourrir les plantes afin qu’elles se développent et fassent leur fructification. Il faut attendre qu’elles atteignent sept ou huit centimètres pour les repiquer en pleine terre.
La culture des tomates dure quatre mois. En commençant les semis en mars, vous pouvez généralement les mettre en pleine terre à la mi-mai, lorsque les gelées tardives prennent fin.
Au verger.
Les mois d’hiver ne sont pas propices à la plantation d’arbres fruitiers. « On les plante plutôt en novembre. Au moment de la Sainte-Catherine, lorsqu’on dit : « Tout doit prendre racine à cette période », ce n’est pas pour rien ». « Pour les agrumes, en revanche, c’est la bonne saison car on est en fin de période de fructification ». Citronnier, oranger et agrumes exotiques peuvent être plantés dans le verger. A une condition : il est préférable d’attendre la tombée de tous les fruits ou de les récolter avant de replanter un agrume. Effectuez les dernières plantations d’arbres fruitiers à racines nues et épointez les jeunes plants de votre haie en mélange. Terminez la taille des poiriers et des pommiers. Mettez en place les framboisiers remontants, les groseilliers et les cassissiers dans une terre enrichie en engrais organique, puis paillez.
Au jardin.
Hortensias, lilas, hibiscus, rhododendrons… les plantes à feuillages caducs sont les bienvenues dans le jardin. Pendant la plantation, on préconise l’utilisation d’un apport nutritionnel, que ce soit à base d’engrais ou de compost, et d’une hormone Osiryl®. « Elle permet à l’appareil racinaire de se développer plus sereinement et rapidement. Les nouvelles fleurs et feuilles de la plante pousseront plus efficacement ».
Plantez les lis et les glaïeuls, divisez vos dahlias avant de les faire démarrer au chaud dans la tourbe comme les bégonias tubéreux. Quand aux vivaces, offrez-vous de belles variétés d’hellébores à fleurs doubles, protégez les jeunes pousses de delphiniums de la voracité des escargots.
Une astuce : suivre le top départ des prunelliers.
Vers la mi-mars, le prunellier – ou épine noire – se couvre de myriades de petites fleurs blanches.
Surveillez de près cet annonciateur des bons jours : il nous indique qu’on peut semer avec succès les pois de senteur, les soucis, les bleuets et nombre de plantes annuelles. C’est moins risqué que les semis d’automne, toujours à la merci des gelées.